Avec Vertiges, nous avons comme ambition simple et utopiste de (re)faire aimer le théâtre à ceux qui n’y vont jamais et à ceux qui y vont trop. Tout en nous amusant franchement avec les clichés théâtraux, nous tentons d’exprimer notre profonde passion pour la scène.
Nous associons sans complexe un burlesque dynamique, à une sensibilité fragile et à une métathéâtralité cérébrale.
Inspiré par les films Mulholland Drive de David Lynch, le Truman Show de Peter Weir mais aussi les cartoons de Tex Avery, Vertiges est un puzzle théâtral et joyeux qui devrait faire travailler les méninges des spectateurs.
Pour toucher tous les spectateurs, nous utilisons les images d’Épinal du théâtre : toutes celles que l’on se construit ailleurs que dans une salle de spectacle. À la télévision, avec le théâtre de boulevard (au Théâtre ce soir). Sur les réseaux sociaux ou les médias qui se moquent et critique le théâtre contemporain (scandales Castellucci ou Jan Fabre). Ou encore à l’école où l’on étudie le théâtre classique (les alexandrins de Molière, par exemple).
En détournant tous ces clichés, nous désacralisons le ThéâÂâtre, nous le dépoussierons, nous le rendons accessible. Pour autant, nous ne sous-estimons pas l’intelligence du public, puisque nous l’amenons vers des questionnements irrésolus et qui concernent le milieu du spectacle comme tous les autres : Jusqu’où peut aller le mensonge?
Comment gérer une crise au sein d’une équipe?
Pourquoi rit-on?